Discrète calomnie, masque de velour et arme de guerre.

Dans les alentours d'un puits, une hache fendit l'air. L'arme titanesque coupa en deux, le fermier qui se protégeait d'une fuite. Son corps tomba durement sur le sol et sa femme hurla à la bête qui venait de tuer son mari son épouvante. N'en pouvant plus d'entendre ces cris et ces sanglots sans fin, Amadeus ouvrit la bouche et cracha. La bourrasque flamboyante qui s'ensuivit balaya, cris, femme et ferme.

-Épargne moi tes gémissements insupportable par apocalypse. Il y a des limites à ce que ma race puisse aimée les cris de douleur... ca c'était simplement trop... Bon sang... ce que ces humains deviennent pitoyables à la longue. N'y a-t-il point plus d'adversaire de valeur sur ce continent pourri ?

En vérité il s'ennuyait. Il n'avait massacrer qu'un convoie marchand en direction de biran et une troupe militaire probablement envoyé enquêter sur la fumée. Il faut dire que ses troupes en avait allumé plusieurs à la fois. De toute ses estafilades avec les natifs, il n'avait encore rencontrer aucun marmot qui ne s'écrasait pas tout de suite sous son fléau. Il soupirait. Dans quelque jours peut-être, il attaquerait la ville fortifié des elfes. Il se souvint que les elfes étaient les serviteur d'Adam et eux ne se rendraient pas aussi facilement. Un nouvelle intérêt naissa dans son âme noire. Le sang des elfes coulerait sur la pierre blanche de leurs bâtisse, il se le promettait.

En attendant, il se mit à genoux près du puits et regarda dans l'eau claire avant d'y laisser tomber une goute de son sang. Un sourit amer pris racine sur son visage démoniaque alors que l'eau vira au noire. Il regarda à nouveau son reflet. Il allait devoir changer d'apparence si il voulait passé inaperçu. Il détestait cela mais cela devenait nécessaire. Il devait prendre l'apparence de l'ennemi.. d'un simple mortelle. Il répugna l'idée quand une autre vint remplacer la première. Oui... une très bonne idée.

Sa taille rétrécie et il senti son corps perdre de la proportion. Ses muscles s'affermissait et devenait plus petit avant de se raffermir de nouveau et répétaient l'opération. Sa peau ne changea pas de couleur et son armure disparue, ainsi que ses armes. Ses cornes se retroussèrent vers l'arrière et ses cheveux brulèrent jusqu'à ce qu'une simple coupe le coiffe. La métamorphose de ses pieds fit disparaître ses sabots et ses jambes se courbèrent plus humainement dans un craquement froid. Les pics qui le recouvraient rentrèrent dans sa chaire. Le démon était devenu de taille humaine maintenant. Bien battis, il avait toujours la peau rouge, ses cornes ornaient toujours sa tête et ses cheveux sombres se teintait de rouge en partant vers l'arrière. Il se leva, satisfait de garder son visage bestial, hommage à son créateur.

-Je ne t'humilierait jamais oh mon maître, en affichant leur trait immonde et répugnant...

Il senti le vent battre sa peau nue et fit apparaître du néant, une étoffe noire. La "robe" avait des aires de cultes et des symboles précieux affichés sur toute sa longueur. N'étant point magique, elle avait l'effet de terreur que Amadeus appréciait sur un vêtement. Il s'en coiffa le corps, le reste de ses vêtements apparaissant tout seul sur le reste de sa personne. Des bracelets métalliques, des grèves en fer noirci et autre. Il posa sur son front le haut de sa capuche, et une aura ténébreuse s'en dégagea, cachant les artifices démoniaques de son visage. Il se mit en marche vers la ville, la robe était séparée sur les cotés, facilitant les mouvements de jambes. Elle ne le gênera pas si il devait combattre avec.

Le démon caché alla à la rencontre de la ville, encore loin. Sa queue trainarde se cacha dans le bas de sa robe. Il se dit qu'il allait peut-être aprécier sa visite de "courtoisie".

Le démon sous sa forme "humaine" s'infiltra dans la ville. Heureusement, personne ne portait tant attention que ca à la figure noire et imposante qu'il était. Ses gants cachaient ses paumes ardentes et ses jambes de dépassaient pas le bas de son accoutrement. Parfait.

Amadeus se dirigea à une auberge, entra discrètement et s'approcha du tavernier. Il prit place au comptoir, trouvant étrange la position assise que les petits bancs offraient au créature de cette grosseur. Il se fit servir à boire et répugna le liquide fade et sans goût qu'on lui offrit.

-Beurk.. c'est dégoutant ce truc..

Le tavernier lui répondit avec ironie : Si c'est trop fort pour toi tu n'as qu'a commandé du vin.

-C'est trop fade.

-... tiens prend ca dans ce cas.

Le tavernier lui servit une boisson elfique, un peu plus forte que la bière qu'il venait de lui donner. Le démon l'avala d'un trait et la recracha aussitôt.

-C'est vraiment dégoutant... si j'avais envi de boire de l'eau j'en aurais prit au puits.

Le tavernier s'offusqua et lui donna quelque chose de plus fort encore. Le petit manège attira les regards des autres. Des voix se firent entendre à l'arrière.

-Que se passe-t-il ?
-On dirait que otis à des problèmes avec un client récalcitrant.
-Qui est-ce ?
-Un étranger.

Amadeus commença à entendre les murmures derrières lui. il n'était pas vraiment inquiet et la perspective de détruire la ville maintenant l'enchantait, mais il devait voire si il trouverait un élu en premier lieux. Il se racla la gorge et commença un vin tout simple ce qui calma l'assistance et le tavernier.

-Dis moi... est-ce que tu as vu des.. héros ces temps si ?

-Des héros ? Les héros n'ont-ils pas le pré-requis d'être mort ?

-Quelque fois.. je veux dire quelqu'un qui ... porterait la marque..

Le tavernier le regarda sans rien comprendre. Amadeus lui dit de laisser tombé. Il serait le premier à se joindre à ses troupes lorsqu'il aurait conquis cette ville. Peut-être que les élus n'étaient même pas encore élus... Qu'est-ce que cet ange maudit planifiait... Il se leva et partit sans payer. le tavernier ne s'en rendit pas compte tout de suite avant que son "client" s'en aille. Il allait appeler la garde sans doute. Amadeus n'y pensait déja plus. En enfer il ne payait pas pour avoir quelque chose. Il tuait.

La nuit tombait sur la cité elfique qui n'avait toujours pas conscience de la présence d'une créature infernale en ses murs. D'ailleurs, celle-ci était en fuite. Pas de frayeur mais d'amusement. Amadeus avait pris goût de se faire pourchasser par la garde avant de briser leurs espoir. Leurs os par la même occasion. Il sauta d'un balcon et atterrit sur une lucarne avant de se laisser tomber dans une ruelle ou il se mit à courir comme un fou. L'adrénaline pompait en lui et le sentiment était extrêmement satisfaisant. Un garde se mit dans son chemin à la dernière minute, pointant vers le démon, une hallebarde acérée.

Dans un mouvement brusque, la créature rouge sauta sur le mur d'à coté et attaqua le garde d'un angle qui lui permit d'éviter la morsure en fer magique de l'elfe. Sa main griffu noire et rouge se planta dans le visage de l'elfe et il l'enfonça suffisamment pour lui défoncé la boîte crânienne. Il leva sa main et la tête de l'elfe suivi. Il sortit sa main du visage ensanglanté et laissa choir la créature qui avait crue barrer sa route. Les batailles étaient plus intéressantes avec cette taille la. Les gens survivaient plus longtemps que lorsqu'il ne faisait que les écraser avec son fléau...

Une flèche siffla à son oreille, lui indiqua que l'heure de la coure était revenue. Une charge rapide le précipita sur l'échelle qui lui permit de rejoindre à nouveau les toits. Il se balança comme un diable jusqu'à arrivé dans une impasse. Il sauta dedans et se revira.

Deux gardes envahies la ruelle et s'approcha prudemment du diable. Le sourire d'Amadeus s'élargit avant de baisser sa capuche. La tête des gardes ahuries par la vision du démon le satisfit. Ils chargèrent rapidement, voulant décimer le plus rapidement possible, la bête qu'ils avaient prit pour mortelle.

Amadeus invoqua, d'une main une flamme à la lueur inquiétante et ténébreuse, de l'autre sa fidèle hache porteuse de mort. Cette dernière décrivit une arc sauvage qui fit dérivé la lame du premier elfe. De sa main enflammé, Amadeus fit une torche de la lance du second. Il tourna sur lui même en un tour total et sa hache fendit l'air en sifflant un air morbide. Une son témoin du dégout de la scène suivante. Le bruit de la hache trouvant la nuque de l'adversaire à l'épée. La hache pénétra chaire, sectionna les tendres morceaux et fendit la moelle épinière dans une craquement dégoutant. Le hache ne termina pas sa route de l'autre coté et resta planté. Le visage de l'elfe se fit lointain alors que la vie s'en échappait. L'autre était dans un état de stupeur qui le fit reculer à l'impasse. Amadeus retira sa hache et laissa l'elfe tombé et se tourna vers le survivant désarmé. La lueur de malice et de cruauté qui animait les yeux de la bête écarlate donnait des sueurs froides à l'elfe sans défense. Les ténèbres se firent plus dense alors qu'Amadeus s'approchait de sa proie, mouchant magiquement les torches aux alentours et rendant muet son adversaire prit de terreur. La lueur de sa main dorée noire se fit de plus en plus inquiétante sur son visage. L'elf n'avait qu'à espérer une fin rapide... mais il pouvait rêver.

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Le lendemain, la garde s'anima. Dans une espoir de garder le calme dans la cité, la mort des gardes depuis quelques jours se fit sous silence sans grande célébration. Les dirigeants elfiques avaient connaissances de la prophéties et ne voulaient pas alarmer la populace de ce qui pourrait être en train de se produire. Deux garde ramassèrent le corps semi-décapité. Un second prit sur lui de prendre le second, plus jeune, dont le corps était méconnaissable. Il dompta sa terreur de prendre à main nue le garde qui sans peau avait été brulé à petit feu. Son visage sans lèvre n'exprimait plus d'émotion dans la mort mais la douleur dut être horrible... Un autre garde manquait mais les autorités prit sur eux de le considérer comme mort. Ce n'était qu'une question de temps avant de le retrouver. La ville était dans une situation inquiétante et pourtant la populace ignorait tout des forfaits de la nuit qui n'avait pour seul témoin qu'une créature démoniaque et le cercle argenté. Des fouilles se firent plus sévère et certain citoyen furent mis au courant. La tension dans les hauts rangs étaient telle que les dirigeants les plus courageux tremblaient de frayeur sous les tables. Ils avaient eux vent des évènements sur la côte. À part Biran, aucun village n'avait été épargné. Ou plutôt il semblait ainsi. Les elfes n'avaient pas idée que les démons ramenaient leurs nouveaux esclaves à Biran. Les temps troubles avaient commencé avant le réveil des élues. Ou en même temps. Ne sachant que faire, la ville se mit en état d'alerte. La garde fut renforcé pour raison de sécurité contre une monté de bête sauvage. Telle est la raison officielle. Seul les coins les plus sombres de la ville sont au courant de la vérité. Est-ce que tous veulent connaître cette vérité ? non...

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Amadeus rentra dans l'ombre d'une ruelle et déboucha la grille métallique qui barrait l'accès au labyrinthe qui s'étendait sous la ville. Il la referma et parcouru une légère distance avant d'atteindre une alvéole gigantesque. Il descendit et prit un tunnel naturel qui le mena dehors. Aux abords de la ville ou une rivière sale déversait dans la nature tranquille ce que la ville se montrait trop hautain pour garder. Le démon aborda la vue des grandes plaines s'étendant devant lui. Azura ne lui avait rien apprit sinon le plaisir de tuer un elf. Ou plus de le faire souffrir.

Il allait devoir trouver d'autre information. Décidément, Il n'y avait probablement pas d'élu à Azura ou alors il n'y avait tous simplement pas d'élu. Et si c'était une ruse cette fois ? pour faire perdre aux agents d'apocalypse, le temps que cette ange nécessite pour se préparer. Ca serait la meilleurs ruse du siècle... Pourtant les ordres d'Edrick était claire.. trouver ces élues. Et les anéantir. Amadeus était las de sa journée pour une fois. Alors qu'elle commençait, le démon se sentait enragé d'avoir à suivre aveuglément les ordres du prince prétentieux.. n'était-il pas lui même prince des enfers ? la place qu'il s'était forgé au sein des siens ne valait-elle rien ? Il n'avait outre des ordres d'Edrick. Ce prince pantin qui obéit aveuglement à son père. Amadeus obéit à apocalypse mais de son plein gré. Il l'honore à sa manière. Edrick n'est que l'ombre de ce dieu. Son pantin. Rien de plus qu'une marionnette dans les mains divines. Amadeus savait et avait confiance en sa propre personne et de son importance aux yeux de son créateur. Oui.. il devait vaincre Adam.. de ses propres mains.. Voila ce qui lui permettrait d'obtenir des mains du malin ce qu'il désirait le plus...

Il devait tuer Adam.. mais tuer un dieux n'est pas facile(voir impossible). Il allait devoir trouver la force de pouvoir accomplir son destin... Il s'assit, penseur. Avant de se faire déranger.

Amadeus resta ainsi un certain temps... avant de sourire légèrement. Il se dirigea vers la forêt maudite. En réponse à l'énigme qui avait été déclenché par sa recherche d'une réponse, Il venait de passer un séjour chez les elfes... Elfes noires... C'est chez ces nécromanciens et maître des ténèbres qu'il trouverait la réponse à son problème. Il trouverait la puissance nécessaire pour vaincre les élues... le prince des démons... et le dieu ange... Alors il accéderait au trône qu'il convoitait... celui des dieux.

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Amadeus quitta la ville en désarroi, laissant à eux, les dirigeants qui dans leurs inquiétudes, commençait à se méfier les uns des autres. Sans nouveau meurtre, et faute de coupable, certain accusèrent ces actes comme des tentatives pour leurs faire perdre un poste qu'il avait suer à obtenir. La discorde était tant soi peu contrôler par contre. Les elfes n'étaient pas aussi facile à manipuler que des humains. La ville reste dans un état de méfiance et une certaine tension discrète s'est quand même insinuer à tous ses habitants. La calomnie était un des jeux de la défaite. Laisser à une telle ambiance, les habitants de la ville allaient s'entre-tuer sans que les démons n'y mettent la main à la pâte...

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[Amadeus quitte la cité elfique de Azera et se dirige vers le bois maudit de Cursed forest]